J’ai connu longuement Béla avec Henri dont elle était la lumière et le partenaire de la vie et de l’intelligence. Elle était joyeuse, faussement naïve et enfantine. Elle réussissait à s’émerveiller, à aimer, à être indulgente et heureuse, malgré tout ce qu’elle savait en sa chair de la monstruosité de la nature humaine. Elle avait ainsi, mieux que personne, compris qu’il faut chercher en chaque humain l’étincelle la plus enfouie de gentillesse, d’empathie, de respect.